Vote Leave

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« Vote Leave » est le nom de la plus importante des organisations politiques créée au Royaume-Uni (en octobre 2015) pour soutenir les votes en faveur du Brexit lors d’un Référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne[1].

Le 13 avril 2016, dans le cadre d'une campagne multipartite, cette organisation a été désignée par la Commission électorale du Royaume-Uni comme l’organisation officielle de campagne en faveur de la sortie de l'Union européenne lors du référendum[2].

Les fondateurs de Vote Leave sont deux stratèges politiques : Matthew Elliott et Dominic Cummings. Ils ont associé des députés du Parti conservateur, du Parti travailliste et un unique député de l’UKIP (Douglas Carswell), ainsi que de l'eurodéputé Daniel Hannan et de son homologue conservateur et climatosceptique Lord Lawson. La députée travailliste Gisela Stuart a coprésidé et coorganisé puis présidé la campagne avec le député conservateurs Michael Gove[3]. Le maire sortant de Londres Boris Johnson est rapidement devenu figure de proue de la campagne de Vote Leave. Des directeurs de vote, dont Douglas Carswell, Michael Gove, Bernard Jenkin et Anne-Marie Trevelyan, étaient tous membres de l'influent Groupe de recherche européen (doté en ressources par l'IPSA ; l'IPSA est l'Independent Parliamentary Standards Authority (IPSA), une autorité indépendante crée par la loi de 2009 sur les normes parlementaires, en grande partie pour répondre au scandale des dépenses parlementaires de 2009).
Tout au long de la campagne référendaire, Vote Leave a coopéré avec les trois groupes de campagnes eurosceptiques et pro-Brexit de Labour Leave, du parti des conservateurs pour la Grande-Bretagne (Conservatives for Britain) et le parti des affaires pour la Grande-Bretagne (Business for Britain)[4].
Au référendum (du jeudi 23 juin 2016), la majorité des votants ont opté pour le Brexit (51,9% des voix) et en septembre 2016, un parti dénommé « Reform Britain » a été créé pour succéder à « Vote Leave ».

Le 23 juin et les jours suivants, « Vote Leave » et son organisation rivale, « Britain Stronger in Europe », ont été critiqués par de nombreux médias et universitaires pour une campagne qualifiée de "désastreuse" par l' Electoral Reform Society, en raison de manque grave d'informations appropriées données au grand public, voire de désinformations.
Le 17 juillet 2018, « Vote Leave" a été condamné à une amende de 61 000 £ pour infraction aux lois électorales (plafond de dépense dépassé). Et une enquête a été ouverte par police pour d’éventuelles autres illégalités[5] ; et il est apparu que dans le cadre du scandale Facebook-Cambridge Analytica, de nombreux votes ont été influencés, via les réseaux sociaux, par des messages ciblés, construits sur la base de profils psychologiques, selon des techniques inspirées de la guerre psychologique. Les messages étaient créés par la société canadienne AggregateIQ, sur la base de millions de données personnelle volée par Cambridge Analytica dans les comptes d’utilisateurs de Facebook.

  1. (en-GB) « EU referendum: New 'exit' group launches its campaign », sur BBC News, (consulté le ).
  2. (en) « Vote Leave has been designated the official EU referendum Out campaign », sur The Independent, (consulté le ).
  3. « Michael Gove and Gisela Stuart to head Vote Leave group », sur www.ft.com (consulté le ).
  4. « The Campaign - Vote Leave », sur web.archive.org, (consulté le ).
  5. (en-GB) « Brexit: Vote Leave broke electoral law, says Electoral Commission », sur BBC News, (consulté le ).

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